Le goût très prononcé du père pour le vin est confirmé par cet écrit qui pu être une confidence faite par Beautemps Beaupré à Aubry Bailleul en 1819 tous les deux élèves de la Marine. Il est indéniable que ce document corrobore la sentence de la justice seigneuriale. Olivier Chapuis dans son livre « A la mer comme au ciel » a également eu entre ses mains le document de Aubry Bailleul, il écrit :
« qu’il existe peut-être bien une fêlure relative à la petite enfance de Beautemps Beaupré, laquelle pourrait expliquer aussi la destruction de ses souvenirs par le feu, à la veille de sa mort ».
Le surnom BEAUPRE.
Nous venons maintenant à l’ajout de Beaupré au patronyme de naissance de Charles François Beautemps. Contrairement au dire de l’abbé Buache, les ancêtres de l’hydrographe n’ont jamais eu accolé « Beaupré » à leur nom.
Le dossier individuel de notre illustre hydrographe renferme un document qui authentifie par acte notarié en date du 26 avril 1831 :
« qu’il y a une parfaite identité entre la personne dénommée dans l’acte de naissance de Charles François Beautemps et Charles François Beautemps Beaupré ingénieur hydrographe en chef de la Marine »
Mrs Gressier et Petit certifient et attestent par vérité et notoriété que depuis sa jeune enfance le surnom de Beaupré a été constamment ajouté à son patronyme Beautemps. Olivier Chapuis précise que dès le 11 août 1785 l’inspecteur adjoint du Dépôt Général de la Marine fait une demande :« De bien vouloir accordé au sieur de Beaupré un traitement de 1 200 livres ».
Nous ne pouvons qu’acquiescer à l’acte de notoriété du 26 avril 1831.
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