
Le calendrier donnait les horaires de lever et de coucher du soleil et de la lune.
A noter que le 1er janvier, le soleil se couchait à 16h 03, on vivait alors à l’heure solaire !
Edité dans les premières pages de l’almanach Matot Braine de la Marne, le calendrier de janvier 1921 nous réserve bien des surprises, surtout en ce qui concerne les saints
Raymond, Geneviève et Guillaume ont toujours leur fête, même si Raymond est passé du 23 au 7 janvier ; saint Vincent, le patron de vignerons, est toujours fêté le 22 janvier ; certains saints ont disparu comme Césarine qui a laissé sa place à Tatiana. Mais on remarquera surtout que certaines fêtes religieuses ne sont plus dans nos calendriers.

Déjà en ce début du XXe siècle, on ne parlait pas de « Jour de l’an » : c’était la « Circoncision » qui était fêtée ce premier jour de l’année. La circoncision, on connaît, mais ce 1er janvier on célébrait la circoncision de Jésus, car Jésus était juif et avait été, comme tous les enfants juifs, circoncis 8 jours après sa naissance, c’est-à-dire 8 jours après Noël. Cette fête disparaîtra en 1974.
Puis le jeudi 13 était le « baptême N.S. », le baptême de Notre Seigneur Jésus dans le Jourdain par Jean le Baptiste.
Disparu également le « sexagésime », le dimanche qui se situait 60 jours avant Pâques. Au mois de février, on trouvait le « quinquagésime ».

La conversion de saint Paul, le 25, est par contre restée. « Saul » son premier nom, était un pharisien qui pourchassait cruellement les premiers chrétiens. Un jour, une lumière aveuglante le fit tomber de cheval et le rendit aveugle. Saul se convertit, guérit, et devint un disciple du Christ.
L’épiphanie, le jour où les Rois mages vinrent rendre hommage à l’enfant roi, est restée. Mais depuis 1971, si cette fête tombe en semaine, on peut la déplacer au dimanche : la galette se déguste en famille Ce sera le cas cette année où l’épiphanie est fixée au dimanche 3 janvier.
Christine Francart