En lisant le petit recueil de poèmes intitulé « Fanfan », j’ai été étonnée de le trouver signé du même nom. Puis, réflexion faite, j’ai pensé : si elle a choisi de ne pas révéler son nom, respectons ce choix.
Dans plusieurs de ses poèmes, comme dans le conte de Noël publié dans le n°26 de notre revue, elle lève le voile sur sa naissance, mais dans d’autres, elle nous dit tout l’amour qu’elle a pour son village. C’est parmi ceux- là que j’en ai choisi deux.
A Beaulieu
Le trésor de mon enfance
Est un petit village de France
Né au cœur de la forêt,
Libre et haut perché.
Sur une petite montagne,
C’est la campagne
Chère à mon cœur,
Au doux parfum de fleurs.
J’aime courir dans la bruyère,
Me cacher au milieu des fougères,
Rêver autour des étangs,
En écoutant chanter le vent.
Mon passé est mon avenir ;
J’ai décidé d’y revenir
Pour refleurir ma destinée,
En souvenir du verbe aimer.
|
|
|
La vérité
La nature me fait ce cadeau,
De ne plus porter le fardeau
Des pollutions et du bruit des villes
Ou des occupations futiles.
Mais de me pencher sur la vérité
Cachée au fond de la forêt,
En apprenant à reconnaître
Un pin, un chêne ou un hêtre.
J’écoute la mélodie du vent,
Assise au bord de l’étang,
Le doux murmure du ruisseau
Mêlé au chant des oiseaux
J’observe le papillon irisé
Dans le gazon frais de rosée,
Le sourire que m’offre une rose,
M’inspire tant de choses.
|
|
En me promenant dans Beaulieu, j’ai découvert une petite plaque « Fanfan » clouée à une maison. Il suffit peut-être de frapper à la porte pour faire la connaissance de cette dame.