Les lieux-dits.
Ils sont une trace du passé. Malheureusement, leur origine n’est pas toujours bien connue. Il peut s’agir d’une page d’histoire locale, comme à l’est de la forêt, « l’Affût des canons », ou d’une particularité : « La Haute Chevauchée », chemin romain qui suit le sommet [10], et passe non loin du chêne Napoléon. Dans le même secteur, se trouvent « Les Germeries », peut-être d’une ancienne pépinière ? Un hameau et une maison de garde forestier existaient à cet endroit en 1886 [11], la « Croix Margot », du nom d’un bûcheron tué à cet endroit par la chute d’un arbre [12], « Le Charme Bouquet » était probablement un arbre remarquable.
A l’ouest, on trouve « La Gloyette » , fond humide, « Le Verlancier » , du nom d’une variété de gaize qui probablement affleurait là.
Mais qu’étaient « le Jouc »,( perchoir, en patois) « la Pierre Croisée », « les Grands Plains » qui ont donné leur nom à la route, épine dorsale de la forêt communale ?
Quand à la « Gorge au tonnerre », la Gorge aux Taureaux« , »la Gorge aux Prés", elles conserveront leur mystère jusqu’à plus ample informé
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Sceau de Blanche de Navarre, comtesse de Champagne |
Sceaux de Thibault IV de Champagne
La légende reproduit le cri de guerre des comtes de
Champagne « Passavant le meillor »
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Sources :
- Histoire de la ville de Sainte-Ménehould, de Charles Buirette.
- Histoire de la forêt Française, de Louis Badré.
- Histoire des « Eaux et Forêts », ouvrage collectif.