IL N’Y CROIT PAS.
Un de nos fidèles lecteurs, amusé par le récit « Bernard et sa gaille » du numéro 35 et par ailleurs grand connaisseur de la faune argonnaise, nous certifie qu’un croisement entre chèvre et chevreuil est impossible. Nous n’avons pas questionné les vétérinaires. Nous lui faisons confiance. Il n’en reste pas moins que cette histoire était fort cocasse.
RENDONS A JEAN-LOUIS CE QUI APPARTIENT A MERY.
Le récit vivant et qui a intéressé nombre de nos (é)lecteurs à propos des élections municipales de 1959 à Sainte Ménehould, est dû à un de ses acteurs Jean-Louis Méry. Par erreur, dans le sommaire, on l’a attribué à un « usurpateur ».
LA HONTE.
Notre dernier numéro comportait quelques fautes d’orthographe. C’est courant maintenant direz-vous ! Toujours est-il que ceux qui ont rédigé, saisi et relu les textes sont rouges de honte.
COURRIER DES LECTEUR.
Souvenirs contrastés de l’occupation de Michel Lesjean. Lorsque nous sommes rentrés d’exode, nous habitions, en septembre 1941, à Chaudefontaine, dans l’attente que notre appartement de Gergeaux, réquisitionné, ne soit libéré. Un jour, en allant en courses à Sainte Ménehould (j’avais 6 ans), dans le virage avant les caves Robert, de l’autre côté en contrebas de la route, dans un terrain en triangle avec quelques arbres, étaient enterrés quelques soldats allemands avec leur casque sur la croix. Un homme était agenouillé devant la tombe. Je me souviens de la réflexion de ma grand-mère : « C’est le père la Poterie, maire de Chaudefontaine ». Elle était outrée, elle, veuve de la guerre 14-18, un fils prisonnier et un autre dont elle n’avait pas de nouvelles. Un peu plus loin était une barrière de la Feldgendarmerie. La sentinelle me remet une boite de jetons de nain-jaune que je laisse tomber. Alors le soldat ramasse consciencieusement les jetons et me les remet en parlant français. Etait-ce un lorrain ?« La famille Lesoeur de Gergeaux dont le fils était prisonnier accueillait les enfants Finkelstein dont les parents, juifs, avaient été déportés. lis étaient hébergés à l’hôpital et Me Lesueur les prenait le jeudi. Je me souviens avoir joué au ballon avec eux dans le terrain situé au-dessus des jardins. »Les enfants disparurent aussi dans la tourmente quelques mois après leurs parents".
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE.
La commune de Moiremont, dont le maire est notre vice-président, vient d’acquérir l’ancienne forge du village que nous avons présenté dans le précédent numéro. Confiée à une association locale, on peut espérer qu’on y entende prochainement le marteau frapper l’enclume.
LE PERSONNAGE MYSTERIEUX.

On nous transmet cette photo. Qui saura reconnaître ce jeune pêcheur, à l’aube d’une belle carrière ?
SUR LA POINTE DES PIEDS.
En toute discrétion, elle nous a quitté. C’était une abonnée de la première heure et une collaboratrice appréciée. Madame Caminade nous avait parfois permis de publier ses souvenirs. C’était une femme cultivée et modeste, que j’avais encore rencontrée il y a quelques mois, m’efforçant en vain d’obtenir l’autorisation de publier ses souvenirs de la guerre 1940-1945.
ET LES MUNICIPALES DE 1977 ?
Tout comme celles de 1959, relatées dans notre précédent numéro, les municipales de 1977 ont marqué les esprits. Un abonné nous demande de les évoquer. Ce fut fait dans le n’ 12 de mai 2001, dont nous détenons encore quelques exemplaires.
LA BIBLIOTHEQUE.
Ne le cachons pas, le calendrier. ne sera pas respecté, une entreprise s’étant montrée défaillante. On prévoit maintenant la fin des travaux pour décembre 2008. Il faudra donc être patient. Prochaine photo des travaux dans le numéro de février 2008.