Connaissance du Patrimoine Culturel Local
Le Petit Journal
de Sainte-Ménehould
et ses voisins d'Argonne
Edition régulière d'un bulletin traitant de l'histoire, des coutumes et de l'actualité.


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Henri Martinet, le pharmacien volant...

   par Jeannine Cappy



Et le retour Nouméa Paris...
Le 16 octobre, les battements d’aile de l’Aiglon dans lequel Henri et France ont pris place, font « au revoir » à tous leurs proches venus les encourager.
Des réservoirs supplémentaires d’essence doivent permettre d’atteindre l’Australie sans problème...
L’aventure recommence, Henri retrouve la route suivie 30 ans plus tôt. A l’arrivée à Brisbane, il n’y a pas de courrier à décharger comme en 1939, mais une réception les y attend.

Puis, c’est Bali, Java, avec ses rizières en terrasse et ses pyramides de fruits, d’hibiscus, d’orchidées, de gâteaux de riz sur la tête des jeunes filles, Djakarta, Singapour Bangkok, l’Inde, Katmandou, l’Afghanistan l’Iran. Après la Grèce, l’Italie, la Corse enfin la France qui les accueille avec de la neige et du brouillard. L’arrivée est difficile à Mitry Mory, ce 20 décembre 1969 où les attendent amis et champagne.
Deux jours après, c’est l’arrivée au Bourget, mais le Concorde et le DC10 n’y sont plus...

« Tout s’est bien passé, l’avion, réplique exacte de mon Caudron de 1939 a répondu aux prévisions. Ce Nouméa Paris a demandé 160 heures de vol avec une cinquantaine d’escales, mais depuis la Turquie, le mauvais temps nous a beaucoup gênés » a déclaré Henri,
La compagnie UTA s’est occupée pour ce voyage des problèmes techniques et du transport du matériel. La compagnie Shell a offert le carburant.
C’est fini ! France et Henri se sentent maintenant un peu désemparés. Après un petit tour d’Europe, quelques conférences, l’Aiglon fut confié à l’escadrille du souvenir à Etampes où les pilotes le promènent de temps en temps, histoire de lui rappeler le bon temps.
Les Martinet regagnèrent Nouméa pour d’autres aventures dont un crash qui faillit leur coûter la vie le 18 septembre 1973 et qui leur valut 23 heures dans un canot de sauvetage, toujours en compagnie des requins bien sûr ! Ils firent un grand raid international en 1978, le rallye de la mer de Corail et un autre l’année suivante en Nouvelle Zélande. Ce sera le dernier.
C’est là qu’Henri décèdera le 20 janvier 1980, des suites d’une opération....

 
Ma vie, telle que j’aurais
voulu la vivre et telle que
je l’ai vécue


Henri Martinet a beaucoup marqué l’histoire de la Nouvelle Calédonie. Son souvenir y est toujours bien vivant. Non seulement l’aéro-club de Nouméa porte son nom, mais aussi une école et un boulevard de la ville.
A quand une rue Henri Martinet à Sainte-Ménehould ?


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