Voici la suite des termes du« Parler argonnais » paru dans les N° 50, 51, 52 et 53.
Gadouille, n.f. : boue. Synonyme : bouillasse. L’adjectif dérivé gadouilleux est relativement fréquent.
Galoches, n.m. : Des souliers montants dont le dessus est en cuir et la semelle en bois.
En galoche : expression : malformation du menton : avoir le menton en galoche.
Galvauder : Errer, se promener sans but, mais aussi, mener une vie débauchée.
Gambiller : Sauter, remuer, ne pas tenir en place.
Gauiller : patauger dans la boue. Mettre du linge à tremper.
Gaudrée, n.f : Pâte pour faire les gaufres. Gendresse : n.f. belle-fille.
Giron, n.f : Tablier.
Glajot, n.m : Iris d’eau, roseaux herbes qui poussent dans les endroits humides.
Glôye ou glauille, n.f. : Flaque d’eau. Gnangnan, adj. : Docile à l’excès, emprunté, maladroit
Godin, n.m. : Veau mâle. Goret n.m : porc. Goulafe, adj. ou nom : goinfre.
Goulotte, n.f : Conduit servant à l’écoulement de l’eau.
Goût, n.m. : Souvent employé pour odeur. Goutte, n.f : eau de vie.
Graisser (se) : Se couvrir en parlant du ciel. Gratte-cul, n.m. fruit de l’églantier.
Guibolles, n.f : Jambes. Grigner : grincer des dent.
Guigner : Regarder à la dérobée en écartant le rideau.
Guimbarde, n.f. : Charrette à deux roues.
Guinde, n.f : Voiture à bras équipée de deux grandes roues et de brancards.
Habit des dimanches, n.m : Vêtement dont le port était réservé au dimanche et aux jours de fête.
Hache : Locution « faire hache », se dit d’une terre dont un angle empiète sur une autre.
Hales, n.m. : Le grand vent. Les hales de mars.
Her, n.f. : Désigne la porte d’entrée de la grange. Hocher : secouer en parlant d’un arbre.
Housse du dos, n.f : Echine. expression : attraper par la housse du dos.
Hoyau, n.m : Houe. Jâque, n.m : geai.
Jouc ou jouque, n.m : Perchoir des poules. Le mot peut désigner aussi le poulailler. Le verbe jouquer a le même sens. Se jouquer c’est aussi se coucher.
Dans le prochain numéro, nous vous proposerons un texte écrit avec ces mots du parler argonnais que nous n’utilisons plus mais qui évoquent en nous tant de souvenirs.
On devait surement utiliser le « parler argonnais » à Saint-Jean-sur-Tourbe