Foire de la Saint Martin, 3 novembre 1959.
C’était en 1959 : la traditionnelle foire du 11 novembre allait se dérouler du 3 au 12 novembre et le président de l’U.M.C.I., M. Virrion, annonçait la distribution dans les commerces de « un million de bons d’achat »
Une page (grand format de l’époque) du journal l’Union était consacrée à des publicités : 50 annonces pour 48 commerces (la quincaillerie Pabst avait 3 encarts) ; et, à cette lecture, c’est tout un passé du commerce ménéhildien qui ressurgit.
Oui mais voilà, la plupart des enseignes ont disparu comme le studio Barsacq, l’horloger Lavaux ou les ateliers Bister. Cependant certains noms sont encore connus : les établissements Dubois (charpente menuiserie) ou Lancelot (couverture plomberie), le magasin André Vergne (équipement de la maison au 8 rue Chanzy), les boucheries R. Lelorain ou G. Flamant, lequel avait d’ailleurs nommé sa boutique au « Flamand rose ». Les Seniors se souviennent de mademoiselle Seipel (ouvrages de dames), de Roland Develle (graines, jardin) rue des Prés ou de M. Morand l’imprimeur.
Certains commerces existent encore mais ont changé de propriétaire, comme l’hôtel du Cheval Rouge tenu alors par Mme Julien. Il y a des commerces qui changent d’enseigne, comme le café de la Bourse, « le temple de la belote » devenu récemment le Madison, le garage Pierre Jaume, rue Florion, devenu « Argonne autos » ou le garage Chardeville avenue Kellermann. Le garage Renault a juste changé d’adresse : alors au 43 rue Chanzy, il est aujourd’hui sur la route de Châlons.
Mais quelques commerces ont toujours pignon sur rue, à la même place et avec le même nom de famille : Montagnac, horlogerie et les établissements horticoles Paillard, toujours situés rue Chanzy.
Remarquons que les téléphones sont d’un autre âge ; l’entreprise Bister ayant le numéro 52 et le photographe Barsacq le numéro 85. Les prix aussi font rêver : une machine à laver à 98 700 francs ou une popeline spécial foire à 4 990 francs.
C’était il ya plus de 50 ans, une époque que les jeunes ne peuvent pas connaître comme dit la chanson. Souvenirs, souvenirs.
Que serions-nous sans eux ?
Notre association ne sollicite aucune subvention. Elle ne vit que par le bénévolat de ses membres et par le soutien des annonceurs :
Bouquinerie de l’Argonne à Hans. Cousin, chauffagiste à Moiremont.
Le Cheval Rouge, restaurant, Natural Optique, Garage Crochet,
Optique Péridon, Electro-ménager Labare, tous de Sainte-Ménehould.
Ils nous soutiennent financièrement, réservez-leur vos achats.

A droite : le magasin de fleurs
