Etonnante cette lettre adressée par le commandant de la place au maire de Braux Sainte Cohière. Dans un français approximatif prouvant que ce commandant n’avait pas de traducteur, il se plaint du manque d’efficacité des villageois. On comprend qu’en 1940, sous l’occupation, les villageois « traînaient les pieds » pour aller travailler.
Le commandant parle « d’heure allemande » ; si les pays vivaient depuis 1916 avec une heure d’avance sur le soleil, les Allemands avaient instauré en 1940 ce que l’on appelle aujourd’hui l’heure d’été. C’est-à-dire que la zone occupée vivait avec 2 h d’avance, la zone libre avec une seule heure.
C’est le 14 août 1945 que le gouvernement provisoire a remis les pendules à 1 h de décalage, avant d’attendre 1976.