Henri Paupette, dans sa chansonnette « Ballade des rues » parle de la Souricière (couplet n°10) : « Mais j’ai chu dans la souricière sur mon derrière », alors que son papa travaille rue Gaillot Aubert.
Voilà un endroit aujourd’hui méconnu de la plupart des Ménéhildiens ; ce n’est même pas une ruelle, juste un passage reliant la rue Chanzy à la rue Gaillot Aubert. Et bien difficile d’ailleurs d’en voir l’entrée dans cette rue Chanzy.
Sur le plan de la ville ancienne, celle d’avant l’incendie de 1719, ce passage n’existe pas. On le retrouve sur le plan napoléonien, et il aurait donc été créé à la reconstruction de la ville après 1725. Est-ce un coupe-feu ? C’est d’ailleurs dans ce quartier que l’incendie avait pris naissance avant de ravager la presque totalité de la ville basse.
John Jussy
