Zeppelin et procession :Michel Lesjean, fidèle lecteur de Reims, lit toujours « avec plaisir les articles de la petite histoire qui fait la Grande ». Les articles évoquent souvent pour lui de nombreux souvenirs et ceci est bien un des buts de notre revue.
L’article de Bernard Poitel sur le Zeppelin lui a rappelé le témoignage de son oncle Marcel Lesjean qui, alors qu’il avait 6 ans, avait vu le monstre traverser le ciel de Chaudefontaine. Marcel avait été tellement impressionné qu’il parlait encore de ces terribles moments « sur son lit de souffrances dans ses derniers moments ». Ce témoignage montre la peur qu’avaient dû avoir les Argonnais en voyant passer l’engin de guerre dans le ciel et permet d’imaginer la joie quand la nouvelle de sa destruction leur est parvenue.
Et Michel Lesjean, en lisant l’article sur les processions de Notre-Dame de Boulogne, a vu ressurgir un morceau de sa jeunesse : il avait assisté et même participé à la procession comme enfant de chœur à Suippes, il avait 10 ou 12 ans. « A la fin de la cérémonie, j’accompagnais l’abbé Simon avec une corbeille afin de recueillir les petits papiers des intentions, les offrandes billets et pièces de monnaie et parmi lesquels un paquet de bonbons que l’abbé Simon m’a donné en souriant : Tiens, c’est pour toi J’étais, je m’en souviens, un peu honteux car c’était un gamin qui voulait faire un sacrifice (attention c’était encore l’époque des restrictions) et ce sont mes sœurs qui en ont profité ». Ces lignes prouvent l’attachement de la population à la procession et en cette période d’après guerre le retour à la foi et à la paix.
La photo de pompiers : Bernard Champion, fidèle lecteur, nous apporte des précisions concernant la photo des quatre jeunes avenue Kellermann (page 30, n°70). Sur la photo, outre Bernard Champion accroupi, il y avait au milieu, entre Michel Wilkowsky et moi-même, le fils Lemaire dont les parents habitaient place de Guise, le long de la rivière.
Largeur du viaduc : Concernant l’article sur le viaduc de l’Aisne écrit par notre ami Denis Marquet, il était écrit que la largeur du pont est de 3,50m ; il fallait évidemment lire « la largeur du pont est de 18,50m et chaque voie a 3,50 m de large » Et en cherchant sur internet si ce viaduc est référencé, nous trouvons bien le viaduc de Verrières, mais celui de Verrières en Aveyron, dans la région des Grandes Causses.
Il y a donc parmi les Verrières de France deux Verrières qui ont leur viaduc. Mais celui situé sur l’A 75, au nord de Millau a 1800 m de long et surplombe la rivière « le Lumansonesque » de 140 m. Ce village de l’Aveyron, dont les habitants se nomment les Verriérois, est presque semblable à celui de l’Argonne, avec 433 habitants quand notre Verrières en compte 409. Et pour voir notre viaduc sur internet, il faut chercher « viaduc de l’Aisne ».