UNE FOLIE DE MOINS
A « la belle époque » les notables et les bourgeois enrichis par la révolution industrielle et les activités annexes qu’elle introduisait voulurent afficher leur aisance dans des constructions. Ainsi, on bâtit des châteaux dont l’architecture se voulait élégante et classique. L’Argonne en compte plusieurs. C’était bien sûr la résidence principale. Mais souvent, on n’en restait pas là. On construisait de petits édifices dans la nature, où l’on avait plaisir à recevoir ses amis, à la belle saison, pour des déjeuners sur l’herbe. Géraudel, l’industriel que chacun connaît, en possédait deux : un grand, pour Monsieur, dans le bois appelé depuis bois Géraudel et pour Madame, un plus petit, route de Chaudefontaine, qui sera plus tard inclus dans la propriété Goyeux. Or, il y a quelques mois, mon attention fut attirée par un permis de détruire route de Chaudefontaine. Je me rendis sur les lieux pour constater que le pavillon qui était en piteux état avait disparu. Mais reste, rempart des Capucins, un témoignage élégant et bien entretenu de cette époque, un petit pavillon appartenant au couple Piot.
UN AMI FIDELE
Nous recevons régulièrement des nouvelles d’Yves Schandeler, directeur général de l’office H.L.M. de Dax. Issu de vieilles familles ménéhildiennes (Margaine-Bussy) il voit l’heure de la retraite approcher. Il vient de se voir attribuer la médaille d’honneur d’or par le préfet des Landes. Nos félicitations.
ORBEVAL
Depuis plusieurs années, il est question de restaurer les bâtiments du relais de poste d’Orbeval, pour en faire un lieu d’accueil et de mémoire. Rappelons que la famille royale a relayé à Orbeval, lors de sa fuite vers Montmédy, sans descendre de voiture. Le nouveau propriétaire vient de créer une association pour conforter sa démarche.
Contact : Pottier Pierre, 3 Route Nationale, 51800 Valmy.
VALMY
On n’entend parler de rien. Avec le printemps, va-t-on voir fleurir une initiative pour donner vie à ce site prestigieux ou va-t-on connaître une deuxième année blanche ?
Un passionné de moulins, membres de l’A.R.A.M., réalise des maquettes de moulins à vent. Il se propose de réaliser celle du moulin de Valmy. Un prototype nous a été proposé. Il nous a semblé très soigné. Son concepteur cherche une association ou une collectivité qui se chargerait de la commercialisation de la maquette.
Contact : Bruno Carette, 17 Rue Paul Verlaine, 59116 Houplines.
PAR OU SONT-ILS PASSES ?
Notre abonné Bernard Jean souligne une contradiction dans deux de nos parutions. Dans le numéro spécial « le moulin de Valmy » Michel Delaitre fait passer les Prussiens par le défilé de Grandpré. Quant à moi, me référant à Louis Bergès, je les fais passer par « la Croix aux Bois » dans le numéro 30 du petit journal. En fait, ce sont les Autrichiens qui sont passés par « la Croix aux Bois » et les Prussiens par Grandpré. Le fait qu’ils soient alliés n’excuse pas l’erreur.
AVIS DE RECHERCHE
Nous recherchons un petit ouvrage de Michel Bur « Vestiges d’habitat seigneurial fortifié du bas pays argonnais ». Qui le possède en bibliothèque et peut nous le prêter ?
GENEROSITE
Chacun sait dans notre bonne ville que Madame Guy, née Bousselin, est une femme généreuse. Nous venons de profiter de ses largesses puisqu’elle nous a remis un exemplaire de l’histoire de Menou de Buirette (édition de 1882 en deux tomes)et différents livres anciens.
BRAUX-SAINTE-COHIERE
Nous avons contacté l’Institut de France qui a maintenant en charge ce château. La réparation va bon train. C’est là une première étape qui est menée avec sérieux. Après, il conviendra de définir sa destination : musée évoquant l’histoire de France en terre d’Argonne “ exposition “ cycle de concerts comme hier. Rien n’est défini. Mais il est certain que la conjonction des efforts de l’Institut de France et de la fondation crée par le département redonnera à Braux-Sainte-Cohière tout son lustre.
PAS TRES FIERS
Pas très fiers du dernier numéro de notre petit journal. L’impression est très négligée (trop d’encre) et le rendu des photos mauvais. Nous en avons fait la remarque à l’imprimeur et nous allons être de nouveau très vigilants sur la qualité. Par ailleurs, nous avons entendu quelques remarques négatives sur le contenu. On s’engage à vous donner à l’avenir des articles plus soignés, plus novateurs et plus variés.
Et puis, pour effacer l’impression mitigée donnée par cet exemplaire de janvier, nous prolongeons tous les abonnements d’un numéro.