Au début du XXe siècle, les inventeurs étaient à se creuser la tête pour résoudre des problèmes et faciliter la vie du citoyen. Mais certaines de ces inventions, peu de nous en avons entendu parler et aujourd’hui elles font sourire. Voici donc des pubs extraites de la revue Libération de 1924
Le téléphone sans fil :
On ne peut plus se passer aujourd’hui de notre téléphone, dans la rue, en voiture, et bien sûr dans la maison, de la cuisine à la salle de bain. Que désiraient les personnes qui avaient la chance de posséder un téléphone à cette époque ? Pouvoir aussi téléphoner de toutes les pièces de l’appartement. Le problème était résolu pour ceux qui achetaient « l’enrouleur Baron ».

La bicyclette avec aide :
Le vélo c’est bien, mais le vélo avec une aide c’est mieux ; c’est la nouveauté de notre époque : le vélo à assistance électrique. Hier aussi on pouvait avoir un vélo avec une aide : le « servo-guidon ».
Il suffisait, dans les côtes, d’appuyer avec les bras sur ce guidon spécial posé préalablement sur la bicyclette. Cela augmentait la vitesse mais faisait aussi faire de l’exercice aux cyclistes, bras et jambes.
Est-ce le prix (325 F) ou la complexité du système qui a fait que l’invention n’a pas une longue vie ?

Et les Argonnais ?
Les Argonnais ont-ils eu connaissance de ces inventions ; ont-ils utilisé ces objets ? Marc Wadel, qui fut marchand de vélos, nous confie : « Je n’ai jamais vu de vélos équipés de ce système, je ne connaissais même pas. J’ai réparé une fois un vélo où on pédalait à l’arrière (par le frein moyeu) pour faciliter la conduite, mais ce servo-guidon ? »