C’est à Sommaisne que l’Aisne prend sa source, un peu au sud du village. Un panneau indique « Source de l’Aisne » et un chemin de pierre conduit dans un vallon. À quelques centaines de mètres un gué et un petit ruisseau qui gazouille entre quelques
pierres. En remontant, rien si ce n’est la trace d’un filet d’eau, pourtant indiqué sur certaines cartes.
On est en Meuse, tout près de Vaubécourt. Là, pas de collines boisées comme l’avait écrit Adolphe Joanne, mais des prairies et quelques champs.
Dans le village, le long de la rue, une sorte de petit canal est envahi par les herbes et les roseaux. La photo a été prise en mai, au moment ou le manque d’eau se faisait sentir.

Le ruisseau fonce vers le nord et effectue de nombreux méandres avant d’arriver à Sainte-Ménehould ; là, l’Aisne, déjà grossie par quelques affluents a déjà parcouru 40 km (et non 20) alors qu’à vol d’oiseau la source est à moins de 27 km de la capitale argonnaise.

À droite, le petit ruisseau quitte Sommaisne