Une marine pour la chambre royale
Cette chambre de l’hôtel de Metz, représentée sur cette carte postale, avait été baptisée « chambre royale » parce que le roi Louis-Philippe y avait dormi le 9 juillet : une belle cheminée, un très grand lustre et un papier peint étonnant.
Baillon, dans son livre d’histoire locale, dit que, quand, dans les années trente, l’hôtel devint un garage,
« les tapisseries ont été soigneusement décollées et replacées dans une riche demeure ».
Mais était-ce vraiment un papier peint ? En regardant attentivement la carte postale, on voit sur le mur une scène maritime : un grand trois mâts qui semble tirer au canon, à gauche une felouque qui nous fait croire que l’on est en Egypte. Parmi les personnages, un homme porte un turban, d’autres transportent des marchandises.
Et si c’était la campagne d’Egypte, quand le général Bonaparte débarque à Alexandrie en septembre 1798 ? Dans le milieu du XIXe siècle, les pays du monde étaient à la mode.
La carte est datée de 1917 : un soldat venant de Châlon-sur-Saône et qui attendait à la gare pour rejoindre son régiment, écrivait à sa femme que la chambre royale lui avait plu…