Les animations.

Notre association ne se contente pas d’éditer un livret chaque trimestre ; elle a comme on l’a vu édité des livres tombés dans l’oubli, organisé depuis 2013 cinq salons du livre qui se sont distingués par leur qualité, mais également proposé des soirées mémorables.

Lettres de poilus :
Agnès Deschamps, conteuse, et Raymond Gérardot, ont, au cours d’une soirée, lu des lettres de poilus. Ces lettres, écrites à leurs parents ou à leurs femmes, parlaient des poux, des rats, de la boue, des obus, des tranchées, de la relève, des camarades. Au début de la guerre, elles exprimaient leur enthousiasme, leur amour de la patrie, puis au fil du temps, leur lassitude, leur rancœur vis-à-vis de leurs supérieurs et des hommes politiques ainsi que leur désir d’en finir avec cette guerre. Le tout entrecoupé de chansons comme « La Madelon », « Vive le pinard » mais aussi « La chanson de Craonne ». Ce fut une soirée très émouvante.

Veillée de l’histoire :
Ce fut un grand moment de souvenirs, de partage et d’émotions. Pour fêter les 60 ans de la libération de Sainte-Ménehould, nous avions organisé une soirée à l’hôtel de ville avec la présence exceptionnelle d’Hervé Chabaud, journaliste à l’Union et éminent historien.
La salle était pleine et à cette époque, en 2004, beaucoup de Ménéhildiens présents avaient assisté à la libération, ou en avaient entendu parler directement. On ne regrettait que l’absence d’Henri Jean-Baptiste, décédé la veille, un résistant qui aurait apporté bon nombre de témoignages.
Ils étaient là : Robert Noël, madame Grabenstaetter, madame Godard, Serge Walch, Jean-Louis Méry, Raymond Collin, Robert Obellianne, Michel Lecourtier, Roger Berdold, Roger Charles, Michel Lemoine, Bertrand Courot fraîchement élu maire, et bien d’autres dont les paroles n’ont pas été retranscrites dans le livret édité par la suite.
Hervé Chabaud parlait des libérations des villes en général, l’assistance parlait de Menou. Une forte participation jusqu’à ce qu’on aborde des sujets qui fâchent : les règlements de comptes…

Jean-Louis Méry avait le mot de la fin : « Aujourd’hui on ne pense pas à l’Europe sans penser à la France liée à l’Allemagne. C’est ça l’évolution. »