Maquas ? Chacun sait qu’il s’agit du nom local donné à un petit poisson d’eau douce que l’on trouve souvent dans les zones vaseuses. C’est aussi le surnom des habitants de La Neuville au pont. Notre ami Jean Claude Léger nous reprocha, avec un bon coup de règle sur les doigts, de l’avoir mal orthographié dans notre précédent numéro. Il faut écrire « macas ». Comme c’est lui le spécialiste, on s’exécute et on présente nos excuses aux « macas don Pont ».
Il avait couché dans le lit de l’impératrice. Un fidèle lecteur, Michel Marquet, de Valmy, nous conte le destin hors du commun d’un ancien habitant du village, Albert Boitel, né à Paris en 1877, engagé volontaire très jeune, fut versé dans le corps expéditionnaire, qui, sous les ordres du baron Kettler, combattit en Chine les Boxers qui voulaient bouter hors du pays les légations européennes. Les péripéties des combats amena les troupes françaises a occuper le palais impérial. Notre homme pu élire domicile dans la propre chambre de l’impératrice Cixi. Pour prouver la vérité des faits, il ramena des bibelots de la chambre et un morceau de tenture. Revenu en France, il reprit une petite ferme à Valmy et se plaisait à raconter cet épisode de sa vie qui se termina en 1963.
Le musée bibliothèque. Tout va lentement, très lentement. On devrait avoir inauguré l’édifice et on est toujours dans l’expectative. Un humoriste m’a assuré qu’on a jamais été aussi près de la fin des travaux. Quant au maire, il annonce que certaines entreprises risquent de se désengager provisoirement afin d’accélérer l’édification du centre fermé. On est en droit de s’interroger sur la façon dont est conduit cet important programme. La culture attendra donc et nous aurons l’occasion de reparler de ce chantier dans nos prochains numéros.
Poncelet argonnais ? Christian Poncelet vient de quitter ses fonctions de Président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat. Pour le
grand public, c’est un vosgien pur jus. Or il n’en est rien Il est né à Blaise (commune maintenant rattachée à Vouziers). Il fut élevé par sa mère. Son père tenait un café à, Séchault. Le grand-père, Abel, était cafetier à Ardeuil, non loin de là. Le voici en photo devant son café, sis à Monfauxelles, hameau d’Ardeuil. Tête nue, cheveux blancs, entouré de clients et d’ouvriers qui se consacrent à la reconstruction du village (date approximative 1920). On rencontre dans notre région bien des Poncelet, en famille avec le Président honoraire du Sénat, ainsi à Sainte Ménehould, Madame Weber, née Poncelet, qui fut sa vie entière maraîchère à Gergeaux.
Vient de paraître.
- Le numéro 85 d’Horizons d’Argonne. Notre vénéré collègue sort donc son numéro annuel qui fait une belle place aux auteurs locaux, Bernard Jean, Jacques Hussenet, François Stupp et donc à l’Argonne marnaise. L’éditorial de Georges clause revêt une tonalité solennelle qui semble faire écho aux difficultés que rencontreraient la revue. Nous souhaitons qu’elles soient surmontées.
---------On attendait beaucoup de l’article de Jacques Hussenet sur l’arrestation de Louis XVI. Je dois dire que les témoignages de seconde main qui nous sont proposés m’ont laissé sur ma faim. Très anecdotiques, souvent tardifs, ils n’apportent pas un éclairage neuf à des faits sur lesquels on a déjà depuis longtemps tout dit. On glane ici et là des détails et il est vrai que c’est là le terreau de l’histoire. On lira avec un grand intérêt les articles fort variés qui s’intéressent à l’église de Florent, même si ce n’est pas un trésor architectural, aux vies mouvementées de Choderlos de Laclos et de Aldebert von Chamisso sous la plume de Bernard Jean, à celle plus banale, mais néanmoins intéressante de la famille Wachters En résumé, un numéro varié, captivant qui ne décevra pas ses lecteurs. En vente à l’Office de tourisme 23 euros.
- Une réédition à mettre au profit de la Bouquinerie de l’Argonne : « Je les grignote » de Louis Guiral, la guerre en Champagne en 1914-1915, notamment à la ferme de Beauséjour. 26 euros à la bouquinerie.
Notre site : Il rencontre un étonnant succès, plus de 2500 visiteurs à ce jour ! Il reste à donner plus de vie au forum qui vous permet de vous exprimer. A vous de jouer !
Chansons d’hier : Pour ce numéro, faute de place, vous en serez privé, rendez-vous au numéro 42.