---------Parmi les trésors de la collection privée de Simone Toussaint, fille du gymnaste cité, la personnalité de ce ménéhildien émerge. A l’occasion de son service militaire au quartier Valmy, au 6ème Cuirassier, il a connu celle qui, plus tard deviendra son épouse et avec laquelle il fondera une famille de 5 enfants, deux garçons et trois filles. Deux d’entre elles sont encore à ce jour bien connues des ménéhildiens.
---------Il s’installera comme menuisier-ébéniste rue Zoé Michel. La guerre de 14 le trouve conducteur d’ambulance dans la région. Sa fille Simone a retenu son service effectué longtemps avec deux bourricots, un noir et un blanc.
---------En plus de son métier, le sport est resté toute sa vie une religion. Déjà, avant la guerre, en 1909, on trouve sa carte de membre de l’union des Sociétés sportives de gymnastique de France, où il peut s’enorgueillir du titre de moniteur général.
---------Il participe activement aux activités de l’Union Sportive Ménéhildienne et sera convoqué par Poincaré lui-même à une réception à Bar le Duc, le 17 août 1913.
---------Le retour de la guerre n’arrêtera pas ses activités au service de la gymnastique. Une lettre de félicitations signée du Ministre de la Guerre et datée du 30 décembre 1922, évoque son dévouement à l’œuvre d’éducation physique et de préparation militaire.
---------On retrouve dans ses archives des photos de cette journée mémorable du 2 août 1931 : le défilé et les prouesses acrobatiques qui ont suivi en témoignent. Le tir et la natation ont complété ce goût de l’effort physique, un modèle déjà pour l’époque.
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