IDYLLE MENEHILDIENNE
Nous avons reçu quelques réponses à notre jeu idylle ménéhildienne. C’est Bernard Lelièvre dont le père (ou le grand-père) figure dans la chanson, qui gagne haut la main. A lui de nous transmettre le bénéficiaire de l’abonnement gratuit. On vous livre la liste des commerçants non cités dans le n°21 et cachés dans ces cinq strophes :
– GENTIL : menuisier.
– JOLLY : jardinier.
– TOUBLAN : coiffeur parfumeur et cycles phonographes.
– SERET : transport (78 rue Chanzy).
– VERRIERE : bonneterie.
– MOISSON : bonneterie.
– ENGEL : ferblantier.
– LELIEVRE : limonadier.
– POINTUD : petite ferraille, antiquité.
– DESTRAIT : bonnetterie.
– TOUSSAINT : peintre en bâtiment.
– JAUNET : fonderie.
– GENIN : coiffeur.
– PABST : quincaillier.
– LAURENT : pharmacie “ hôtel Cheval Rouge.
– LARCHET boulanger-pâtissier.
– COLIN : ferblantier, médecin, usine des eaux.
– BAUJARD coiffeur.
– AUBRY : restaurant-aubergiste.
– MANGIN : avoué.
– VIGNERON agent de police - Parfumerie.
– MALRAISON : quincaillerie.
– DELARBRE pharmacien.
– GARIN : coiffeur tabac.
– AUMIGNON : mercerie textile.
– GERARD : hôtel St-Nicolas.
– LACHAMBRE : bois matériaux charbon.
– LELEUX : café de l’abattoir.
– LEVET : librairie.
– BAQUET : café.
– LEBLANC : épicerie Caïfa.
– PLY : draperie toiles. DONZELLE : bijoutier.
– MAINON : librairie.
– HUCHER : chapellier.
– MARTIN : mercerie, bonneterie, lingerie, commerce de bois, épicerie fine, boucher, jardinier.
VALMY
On ose à peine en parler. Le projet serait de nouveau embourbé. Est-ce dû au temps pluvieux, au peu de motivation de ceux qui portent le projet, aux bâtons mis dans les roues par une administration tatillonne ?
Toujours est-il que nous fêtons le quatrième anniversaire de la destruction du moulin. Sa reconstruction qui se fera bien un jour (le maire de Valmy ne perd pas espoir) ne laissera pas que des souvenirs positifs. Et c’est bien dommage
Aux dernières nouvelles, il nous a été dit que le premier appel d’offres s’est avéré infructueux en ce qui concerne des marchés importants. Lorsque vous lirez ces lignes les plis du second auront été ouverts et peut-être en saurez vous plus que nous.
A PROPOS DU NUMERO 21
Encore quelques erreurs :
Claude Virrion qui, dit-il, a fait quelques années de latin avec Monsieur AUBIN au collège de Menou, nous précise au sujet de la photo page 36 : « il faudrait dire LAETIFICAT et non LACTIFICAT » et de plus, il souligne la coquille qui a transformé réjouit en rejouit.
Peut-on signaler aussi qu’on avait interverti les deux photos des clés de voûte sculptées dans l’article de Jeannine CAPPY.
Par ailleurs, on attribué la photo de couverture à Claude CAPPY, alors qu’elle est de François STUPP. Pas trop grave, ces deux là s’entendent bien !
HORIZONS D’ARGONNE
Notre réputé confrère a maintenant un site Internet : http://www.centretudargonnais.org/
SAINT ROUIN
Les amis de Saint Rouin, qui font tant pour promouvoir et restaurer le site de l’ermitage, viennent d’éditer de bien belles cartes postales dont nous assurons la diffusion. Nous contacter. Prix 0,80 .
NOTE DE LECTURE
Le mariage (tout platonique) entre un photographe et un fonctionnaire a donné naissance à un livre mis en vente depuis quelque temps en librairie. Décidément, on écrit beaucoup sur l’Argonne :
Le ciel entre les feuilles, balades en pays d’Argonne, Editions noires terres.
A première vue, on retiendra la beauté des photos souvent très originales. Jean-Marie Lecomte qui affectionne la lumière du petit matin regarde avec un œil neuf monuments et paysages. Et puis il faut se plonger dans le texte de Michel Bernard. Comment le définir ? Plus qu’une description de notre région englobant tous ses aspects, c’est une évocation fort personnelle à la manière un peu de ce qu’écrivait Jean Laurent au soir de sa vie. Pas de lieux communs, de lyrisme vingt fois entendus, mais une langue étonnamment belle, précise, riche et savoureuse. Je pense qu’on n’a jamais écrit un si beau texte sur l’Argonne. Ne pas le lire est un péché.
Sans l’autorisation de l’auteur (espérons qu’il ne nous fera pas un procès) :
« Voici l’Argonne en son cœur profond. Un cœur qui remplit presque tout son corps trapu, formidable réserve d’énergie aux lisières de Paris. De l’air, de la solitude et des couleurs fraîches. En faut-il davantage ? C’est un assez petit pays, mais robuste. Assez pour porter des songes et des journées extraordinaires de l’histoire de France. Il pleut ? C’est la fortune du monde et les premiers airs du chant des sources. Il fait gris ? Ce sont des paysages de nuages qui roulent et changent, la plus vaste mer où baigner le regard. Une contrée un peu ingrate ? Dans le jardin français, l’Argonne est le buisson, celui qu’on bat pour en faire jaillir les oiseaux. Et c’est la cachette des enfants. »
LA REEDITION DE « LA ROUTE DE VARENNES » d’Alexandre Dumas
Dans le numéro 19 nous avons parlé de ce projet. Notre association et nos amis Jean Maigret, Jacques Hussenet et Claude Cappy ont travaillé sérieusement : saisie du texte, annotations, précis historique, iconographes, photographies... Tout est près. Et pourtant la sortie à ce printemps 2004 n’est plus qu’un rêve.
L’éditeur est aux abonnés absent. Les relances sous toutes les formes sont inopérantes. Son intérêt pour notre entreprise s’est-il émoussé ?
Est-il accaparé par d’autres tâches ? Allez savoir.
Par ailleurs on nous annonce la sortie prochainement d’un « nouveau » livre sur la fuite du roi avec le soutien de l’office de tourisme local. Nous on est un peu perplexe Que peut-on dire de plus sur cet événement qui a été étudié dans tous les sens par tant d’historiens souvent fort érudits et compétents. Toujours est-il que tout cela ne fait pas notre affaire. On en reparlera à l’Assemblée Générale.