Pas très fiers : Pas très fiers de notre n°44, même si il s’est vendu comme des petits pains. En première de couverture, l’imprimeur a transformé le tsar de toutes les Russies en star ! Et quant à l’article de votre serviteur sur Pierre Cubat, vous n’avez eu droit qu’à un brouillon envoyé en lieu et place de l’article corrigé. Cela nous a amené à prendre des dispositions : deux nouveaux correcteurs. On devrait voir la fin du tunnel.
Exposition permanente : « Le verre des Islettes » : J’ai rencontré le fils de François Janin qui m’a dit sa satisfaction au terme de la première saison. L’affluence correspond à leurs espérances. Voilà une intéressante initiative maintenant bien assise.
Notre site : Grâce au travail de notre ami Jean-Yves Loppin, notre revue, du numéro 10 au numéro 44 est consultable en ligne sur internet. Plus de 1000 pages de texte à la disposition, gratuitement, de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire et au patrimoine de notre beau Pays d’Argonne. C’est tout simple, taper « menouetsesvoisins » sur Google, puis sur l’onglet « revue » et enfin sur le n° choisi. Il faut être patient. Quand vous lirez ces lignes, nous aurons atteint les 10 000 visiteurs.
Reconnaissons que nous ne sommes pas peu fiers de cette réussite !
Musée-Bibliothèque : Tout se concocte dans le plus grand secret, si l’on excepte l’ouverture du chantier lors des journées du patrimoine. Pour ce qui est de la mise en forme du musée, cela semble la chasse gardée du futur conservateur et peut-être de quelques initiés. Mais nous glanons des informations de-ci de-là que nous livrerons dans le prochain numéro. C’est promis.
Anecdote, vous avez dit anecdote ! : La lecture de l’Union vous a appris que le futur conservateur du musée considère que l’action de Drouet, et donc de la ville, pour arrêter Louis XVI, est une anecdote. J’ai déjà pu dire dans ce même journal ce que je pensais de cette déclaration ; allons, soyons généreux, n’y revenons pas.
Sculptures dégradées de Notre Dame du Château : La même personne affirme dans l’Union : "Les sculptures de l’église ont été endommagées par la main de l’homme. Certains esprits anticléricaux, pour se venger, vont tout simplement marteler les statuettes et tous les signes à connotation religieuse. Ce seront là les traces de la Révolution. Malheureusement, il ne cite pas ses sources. En réponse à cet avis péremptoire, voici quelques éléments non contestables :
- Personne n’a jamais fait état de telles exactions, tout du moins dans les nombreux ouvrages que j’ai pu lire.
- La Révolution à Sainte-Ménehould a toujours gardé un caractère modéré, la ville royale ne subissant pas le joug d’un seigneur. Le maire est noble, les « leaders », Drouet et Farcy sont de bons catholiques.
- L’érosion due à la fragilité de la roche gélive concerne tout le personnage, alors que les martelages sacrilèges généralement n’affectaient que les visages.
Je ne dis pas qu’il y n’y ait pas eu de martelages, car on trouve de tout temps des exaltés, je n’en sais rien ! J’aimerais que cette conclusion modeste soit partagée par d’autres. Et il serait plus sérieux et plus utile de se pencher sur la conservation de cet édifice, fleuron de notre ville, lieu de culte, d’expositions et de concerts.
La photo d’hier :
Elle nous a été transmise par Marcel Beaujard. C’est la classe du certificat d’études en 1937. A vous de trouver le nom de l’instituteur et des lauréats. Quant au lieu, inutile de chercher, c’est près de l’ancienne gare de Guise.
Verrières en 1900 : Jean Maigret travaille depuis bientôt dix ans sur ce projet : éditer le livre « La roue tourne » écrit par Jeanne Procureur. Ce livre monumental qui relate la vie rurale en Argonne au début du 20ème siècle ne déparerait pas face au « Cheval d’Orgueil » de Pierre Jakez Hélias. C’est toute une Argonne d’hier qui revit sous sa plume. Un large extrait de ce manuscrit est paru dans la revue « Folklore de Champagne » il y a trente ans. Il a fallu obtenir les droits, retaper le texte, l’illustrer, l’enrichir d’un glossaire avec les mots du patois argonnais. Ce fut un travail de longue haleine qui « en valait le coup ». La sortie officielle a eu lieu à Verrières avec le concours de la municipalité.
« Deux instituteurs à Verrières en 1900 »
125 pages, 9 euros.
Récit de Jeanne Procureur.
Est en vente à La Bouquinerie de l’Argonne à Hans,
à La maison de la presse place d’Austerlitz,
au point presse des Vertes Voyes,
à l’office de tourisme,
par courrier au siège de l’association