Tous les deux ans, la foire aux pommes réunit les amoureux de ce fruit rustique et tous ceux qui sont attachés au patrimoine rural.
Photo C. Cappy
Une vue de la foule qui s’était donnée rendez-vous à la
Neuville-au-Pont cet automne
MAIS OU SONT DONC PASSEES NOS POMMES D’ANTAN ?
Pommes d’Argonne aux noms imagés : Bellerange, Belle-Fleur, Couillon de Coq, Blanc-Doré, Court-Pendue, Grisette et bien d’autres encore.
Il y en avait des tendres, des croquantes, des douces, des acidulées, des sucrées, des juteuses ...
Il y en avait pour tous les goûts, pour toutes les utilisations, pendant presque toute l’année : à croquer, à cuire, à gelée, à cidre ... Comment voulez-vous que notre bonne mère Eve n’ait pas “ craqué ?
Mais les modes de vie changent. Les vergers industriels ont fait oublier nos fruits locaux. De nombreux arbres, ayant pourtant survécu aux remembrements, meurent petit à petit, faute d’entretien.
Heureusement, quelques particuliers ont su préserver ce patrimoine fruitier, et quelques “ mordus de la pomme ont retrouvé un grand nombre de ces variétés anciennes, pour les sauvegarder.
Une centaine d’entre elles ont été exposées à la “ Foire aux Pommes à la Neuville-au-Pont, le 18 octobre dernier. Du jus de pommes, pressé en public, a été offert à tous les visiteurs ; et au milieu de musiques et d’animations diverses, chacun a pu déguster, entre autres, toutes sortes de pâtisseries aux pommes : galettes, beignets, crêpes, gomichons et aussi faire sa provision de ces fruits.
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