Ainsi, il a utilisé son talent de poète et de peintre de la nature pour rendre perceptible ce milieu de prédilection par tous les sens : la vue (dessin et couleur), l’ouïe (chants d’oiseaux, bruit de l’eau et résonances multiples), le goût, l’odorat et le toucher. De telle sorte que la lecture de ses pages est d’une intensité et d’une vérité telles que nous avons l’impression d’y vivre avec lui.
Je ne crois pas trouver un messager de l’Argonne qui ait égalé André THEURIET.
NB - Etaient encore disponibles en décembre 1998 à la librairie “ Les milles feuilles à Bar Le Duc : “ La chanoinesse , “ Tante Aurélie , “ Sous Bois (édition Bollaert). Est paru, sous l’égide de l’Adecaplan, en octobre 1998, à Langres, l’ouvrage André THEURIET par Alain Catherinet. Le demander à la médiathèque André THEURIET à 52160 Auberive. Cet ouvrage de 164 pages est spécialement consacré à l’œuvre d’André THEURIET dans la forêt d’Auberive ou Montagne Langroise, le pendant de son œuvre sur l’Argonne.
La biographie un peu sommaire et imprécise, publiée à la hâte dans le numéro 4, n’a pas laissé sans réaction Odile HUSSON, dont nous publions la suite de son article “ André THEURIET et l’Argonne .
Dans une lettre fort sympathique, elle nous adresse quelques amabilités, mais aussi de bien pertinentes précisions et même quelques corrections utiles.
“ Je vous remercie d’avoir souligné l’attachement d’André THEURIET à toutes les contrées où il est passé. Il a su flatter ses hôtes et leur plaire
A Civray, André ne s’est pas épris de la fille du Sous-Préfet, mais de la nièce du Percepteur, une française d’origine, élevée en Angleterre
André THEURIET ne s’est marié qu’une fois, en 1880, avec Hélène NARAT, veuve LEFEVRE, née en Meuse et fille d’un trésorier payeur général. Il l’aimait depuis longtemps.
Puis suit une défense du talent d’André THEURIET. Les intrigues que je trouve banales deviennent “ vraies car proches de la vie quotidienne et possédant le grand mérite de ne pas se répéter . Madame HUSSON souligne que les héroïnes des romans sont “ conformes à l’éducation post-romantique que l’on a donnée aux jeunes filles qui sont tiraillées entre un père autoritaire et arriviste et le prince charmant aimé en secret, dans la nature complice . Ce style, que j’ai qualifié d’un peu facile, devient pour Madame HUSSON “ clair dans sa beauté et son aisance naturelle .
Ah ! Passion, quand tu nous tiens !
François DUBOISY
Dans le numéro 5, parution septembre 1999
L’arrivée du téléphone à Sainte-Ménehould, l’acte de naissance de la Chapelle de l’Hôpital, une lettre inédite de Drouet, un abondant courrier des lecteurs et peut-être aussi deux articles annoncés depuis six mois : les recettes de Monsieur POUYET et l’étrange meurtre de Bignipont.
LE LIVRE DE SUIPPES DE Genevieve DEVIGNES
Tout comme il existe LE BUIRETTE pour Ste Menou, l’ouvrage écrit par Genevieve DEVIGNES et publié en 1924, représente la bible de tout suippa qui se respecte. C’est la poétesse, l’artiste peintre, l’écrivain, la bienfaitrice de la ville, la rénovatrice du folklore champenois, la marraine d’un régiment qui s’exprime ici.
Cette histoire chronologique de Suippes est une somme incomparable de renseignements sur cette ville de Champagne.
Depuis ses origines gallo-romaines jusqu’à la fin du XIXème siècle, on y découvre les personnages célèbres, les faits marquants, les monuments, les rues, les alentours, le patois local ...
Disponible à LA BOUQUINERIE DE L’ARGONNE