Les nouveaux locaux.
A partir de 1960 les classes menant au baccalauréat vont disparaître progressivement, à terme le bâtiment sera désaffecté.
Nous pouvons apprécier la construction en 1968, du nouveau collège dans un lieu plus spacieux et dans des bâtiments modulés, mais nous regrettons que l’établissement ait changé de nom. Le changement de lieu du collège n’obligeait en aucune raison de lui attribuer le nom « Collège des Vertes Voyes » ce nom sera encore plus tard désavoué. Pour ce transfert de lieu devait-on changer son appellation ? Pour l’histoire locale il n’est pas permis de désapprouver au bout de 70 ans ce qui avait été la volonté de l’époque. Le prestige pour l’établissement de porter un nom aussi célèbre est un honneur qui devait rester éternel, pourquoi cette disgrâce. On viendra ensuite à l’inauguration, le 17 novembre 1997 d’un bâtiment élégant et rationnel à qui on donnera le nom « Collège Jean-Baptiste Drouet ». Pourquoi Drouet ? On peut supposer parce que Drouet fut le premier président, en 1805, du bureau d’administration de l’école secondaire communale au titre de sous-préfet ?, à moins que le collège qui se situe sur la route empruntée, au galop, il y a plus de deux siècles par les cavaliers Jean-Baptiste Drouet et Jean Chrysostome Guillaume en fut l’occasion ? Non, rien de cela, mais seulement la proposition de François Duboisy alors Principal de ce nouveau collège. Le nom de J.B. Drouet fut adopté à l’unanimité moins une abstention par le conseil d’administration. D’autres noms avaient été avancés, mais personne n’a eu l’idée de proposer celui de Chanzy qui dort en paix dans le linceul de l’oubli, il subsistera toujours dans les souvenirs des anciens élèves « Le collège Chanzy ».
Une note d’humour pour terminer.
Nous devons également transcrire le récit conté par l’abbé Louis Lallement, qu’il affirme être authentique.
« Un jour un élève du collège fut mis à genoux dans la rue. C’était jour de grand marché et les bonnes femmes de Moiremont, de Chaudefontaine, de Dommartin, de Verrières et d’Argers passaient devant l’établissement. Une d’entre elles s’avise de demander à l’écolier, ce qu’il fait à genu toulà.
- Ah ! ma bonne mère, répond celui-ci, vous ne savez donc pas que le Bon Dieu va passer ?
Aussitôt la brave femme se met à genoux la hotte au dos, une autre l’imite, puis une autre, puis beaucoup d’autres qui forment, le long de la rue de l’Auche une procession immobile et garnies de hottes. Le régent vient rappeler son écolier et se demande alors ce que signifie cette étrange démonstration.
- Bonnes gens qu’attendez-vous à genoux ?
- mais musiu l’Régent, le Bon Dieu va passer
- Qui a pu vous dire cela ?
- C’est le gamin qu’est toulà aconte vous
La conclusion suivit, très morale, l’espiègle fut renvoyé à sa classe avec des arguments frappants et les bonnes femmes eurent un sujet de conversation divertissante pour le retour au village ».
Souvenir de la classe de 4ème (1955-1956)

Original J.P. Vuillaume
Tableau des régents.
(Selon Emile Baillon).
Régents |
Nomination |
Cessation |
Observations |
Jean Milot |
1598 |
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Hippolyte Thiebault |
1659 |
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Prêtre |
Jean Boyet |
3 septembre 1670 |
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Prêtre |
Pierre Lenfant |
5 décembre 1680 |
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Ex-curé de Verrières |
Nicolas Leherat |
1714 |
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Pierre Girardet |
1722 |
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François de Naux |
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29 novembre 1723 |
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François Tabary |
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Nicolas Le Roy |
1726 |
1732 |
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Charles Adam |
1732 |
1750 |
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François Buirette |
1750 |
1778 |
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