Depuis quelques semaines, voire quelques mois, l’actualité nous ressasse à longueur de journée les problèmes économiques de la Grèce et de la zone euro en imaginant les nouvelles victimes.
Certes, les questions économiques sont pour tous les citoyens des préoccupations et des interrogations de premier plan, le pouvoir d’achat, les prix, les salaires, les retraites, l’avenir des enfants et le besoin de comprendre est grand pour concilier les chiffres et l’inquiétude de la population. Le chemin sera aussi long que l’apurement de notre dette. En fait, aujourd’hui, l’accès aux questions économiques est celui d’experts, de prix Nobel, de savants, de maîtres qui bombardent la population de sigles ou d’acronymes, PIB, CAC, CSG, RDS où l’emploi d’un vocabulaire réservé aux initiés médian national, euro-bond, bund, etc, pour défendre et expliquer deux théories, le libéralisme à tous crins ou l’anticapitalisme.
Pour ma part, je dirai que notre pays ne doit pas devenir hémiplégique pour bien préparer son avenir, mais peut-être rechercher un savant dosage de ces théories, en s’appuyant sur le bon sens de nos anciens, à savoir ne pas dépenser plus que l’on gagne, ne jamais franchir la ligne du supportable pour nos emprunts car force est de constater aujourd’hui que les prévisions de nos spécialistes sont encore moins sûres que la météo à cinq jours.
La récente actualité a démontré qu’une seule annonce du référendum dans la plus ancienne démocratie du monde mettait le feu à toutes les bourses en moins de cinq minutes ; par ailleurs ne parlons pas des agences de notation qui font la pluie et le beau temps.
Depuis toujours, l’histoire l’a démontré, la bonne économie est la rencontre entre ceux qui ont des fonds et ceux qui ont un projet d’investissement pour le bien du peuple ; mais cela est une autre histoire.
Aujourd’hui une évidence, la situation financière se dégrade, les plans d’austérité s’enchaînent, tous les clignotants sont au rouge et les conséquences sont là. Pour notre petit journal « Sainte-Ménehould et ses voisins d’Argonne », augmentation de la TVA, du prix du papier, de l’impression, défection d’un annonceur. Mais rassurez-vous, il y a toujours plus d’engouement pour l’équipe rédactionnelle à trouver des sujets digne d’intérêt.
Bonne lecture à tous du numéro 53.
Patrick Desingly, Président.