Connaissance du Patrimoine Culturel Local
Le Petit Journal
de Sainte-Ménehould
et ses voisins d'Argonne
Edition régulière d'un bulletin traitant de l'histoire, des coutumes et de l'actualité.


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Le chemin de fer à Menou en 1887.

   par Jean-Baptiste Henri, John Jussy





Le train à Menou vient de tourner une page de son histoire, la dernière page peut-être de sa vie qui a commencé dans la deuxième moitié du XIXème siècle. La ligne nord-sud avait déjà disparu petit à petit dans les années 70, la ligne est-ouest a tenu le coup un peu plus longtemps, presque 150 ans.
Le chemin de fer, Henri Jean-Baptiste a vécu dedans et a fait des albums de ses souvenirs. Et c’est son fils Jacky, détenteur des « trésors », qui nous a proposé de revivre cette odyssée qui a vu son apogée au début du XXème siècle.
Les documents sont si nombreux que nous allons commencer par voir le train à ses débuts.
C’est en 1857 que la construction d’une ligne desservant Sainte-Ménehould est proposée à la Compagnie de l’Est, une des nombreuses compagnies qui tissaient les lignes de voies ferrées en France, quand la SNCF n’existait pas encore. Un nouveau projet est déposé en 1962, proposant de continuer la ligne vers Verdun et Metz.
La ligne Saint-Hilaire-au-Temple “ Sainte-Ménehould est ouverte le 23 juillet 1867, celle de Sainte-Ménehould à Aubréville le 12 août 1869 et la ligne Aubréville-Verdun le 14 avril 1870.
En cette année 1887, soit après 20 ans d’existence de la ligne, le journal local nous donne les horaires des trains pour un voyage vers Châlons, Reims, Paris ou Metz. Aux bureaux du journal, était vendu pour 10 centimes « l’indicateur de la ligne de Paris à Metz ».

La gare des Islettes (au bout de la voie, le tunnel)





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Sainte-Ménehould et ses voisins d'Argonne
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