Quand on entre dans la cave de la maison Giraud à Ay, une surprise nous attend : tous les tonneaux qui sont faits en bois d’Argonne portent le nom de l’origine de ce bois. D’un tonneau à l’autre, c’est une balade en Argonne : forêt de Beaulieu, La Chalade, Châtrices, La Haute Chevauchée….
Mais pourquoi ? Claude Giraud dit simplement : « Il fallait du chêne pour les tonneaux, alors pourquoi pas des chênes d’Argonne, une région si proche… surtout qu’ils sont de qualité… »
Les autres inscriptions sur les tonneaux sont plus techniques : numéro de parcelle, dates de fente et durée du séchage. Si vous passez par là, n’hésitez pas à aller voir la cave argonnaise de la maison Giraud.
Corrections de la dictée (article précédent) :
- occupé : s’accorde avec « un » - enfumées : adjectif, s’accorde avec « poutres »
- nace : s’écrit « nasse » - atre : âtre prend un accent circonflexe
Envoit : verbe envoyer donc « il envoie » - dirai : « je dirais », conditionnel et non futur
- ou : où, pronom relatif - meud : verbe pron.. ; « il meut »
- surveillent : le maître « surveille » au singulier - pois : les « poids » qui font marcher l’horloge.
Note : une claire-voie peut s’écrire aussi clairevoie, mais l’expression « à claire-voie » reste avec un trait d’union.
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